Lowell, Massachusetts

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Vieux Tramway historique de Lowell, MA

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Histoire

L’histoire de Lowell reflète autant ces changements que ces commencements. Le passage d’une société rurale à une société industrielle décrit son passé.  Aujourd’hui, c’est une histoire de nouveaux départs alors que les arts, la culture et le tourisme définissent la ville qui, il y a plus de 190 ans, s’est développée à la jonction des rivières Merrimac et Concord.

À l’origine, le territoire était composé de terres agricoles connues sous le nom d’East Chelmsford, Lowell était une ville manufacturière planifiée axée sur la production de textiles. Fondée en 1822 par les « Boston Associates », y compris Patrick Tracy Jackson et Nathan Appleton, la ville a été nommée en l’honneur de leur partenaire Francis Cabot Lowell, un visionnaire industriel qui a été un pionnier dans la gestion et le design de l’usine.

Cela comprenait le système Waltham-Lowell, qui, plutôt que d’employer des familles entières comme main-d’œuvre, a embauché de jeunes femmes de la campagne environnante. Ces « Mill Girls » devaient vivre dans des pensions surveillées et se rendre à l’église le dimanche. Elles avaient également la permission d’assister à des conférences, à des pièces de théâtre et d’autres activités culturelles grâce aux salaires qu’elles gagnaient. Certaines femmes envoyaient également de l’argent à leur famille dans le besoin.

“Mill Girls” devant une pension Lowell

Pendant un certain temps, ce système utopique et de communauté industrielle a attiré les éloges de nombreux visiteurs. L’écrivain John Greenleaf Whittier l’a décrite comme une « ville en essor comme les palais enchantés des Contes arabes en une seule nuit, et qui s’étend de loin sur son chaos de maçonnerie de briques ». Les visiteurs étrangers ont fait l’éloge de Lowell, y compris Charles Dickens qui a chanté ses louanges dans ses Notes Américaines de 1842.

Dickens fut tellement impressionné par la grande ville peuplée et prospère qu’il consacra un chapitre de son journal, American Notes, à une discussion sur Lowell.

Dès 1850, Lowell devint la plus grande ville industrielle du pays. Il y avait environ six miles de canaux qui alimentaient 40 usines, 320,000 bobines et près de 10,000 métiers à tisser dans ces moulins qui employaient plus de 10,000 travailleurs, donnant Lowell la distinction d’être appelé la « Venise de l’Amérique. »

Lithographie de Lowell en 1834

Cependant, l’augmentation des machines et des moulins a lentement mis fin à l’utopie paternaliste, à mesure que les heures de travail augmentaient et que les femmes devaient gérer plus de machines. L’insatisfaction s’installe et les « Mill Girls » forment une nouvelle société : Lowell Female Labor Reform Association. Ensemble, elles ont commencé à demander l’amélioration des conditions de travail, y compris une journée de travail de 10 heures. Lorsque leurs demandes n’ont pas été satisfaites, elles ont commencé à quitter les usines. Elles furent bientôt remplacées par les immigrants irlandais, qui à l’origine étaient venu construire les canaux et avaient été empêchés de travailler dans les usines.

Entre 1850 et 1890, la main-d’œuvre de Lowell passa de 10,000 à 15,000 travailleurs. Cependant, elle était déjà dépassé par Fall River, MA, la nouvelle “Ville aux Fuseaux”.  Pour rester compétitive, il fallait trouver une nouvelle main-d’œuvre. Cela a conduit à une nouvelle dépendance à la main-d’œuvre étrangère.  Les Irlandais qui avaient remplacé les « Mill Girls », furent suivis par les Canadiens français entre 1860 et 1870, puis par les nationalités grecque, polonaise et autres, qui formèrent chacune leurs propres communautés et quartiers.

À mesure que le besoin de machines dépendant du pouvoir de l’eau diminuait, les usines de Lowell, comme de nombreuses usines textiles de la Nouvelle-Angleterre, se déplacèrent vers le Sud, plus près de la source du coton. Bien qu’il y ait eu une petite résurgence de l’industrie manufacturière pendant la Seconde Guerre mondiale, les jours de succès des moulins de Lowell ont pris fin dans les années ‘60. Dans les années ‘70, la ville est en déclin.

Bon nombre de pensions et quartiers d’immigrants ont rapidement été détruit à cause de la rénovation urbaine des années 1960, aussi appelée « déménagement urbain ». Cependant, la diversité ethnique de Lowell a continué de croître.

Avec le développement de la technologie, Wang Industries, Raytheon et IBM sont devenus les nouveaux lieux d’emploi. Lowell Technological Institute et le Lowell Teaching College se sont réunis pour former Lowell University, maintenant nommé l’Université du Massachusetts Lowell ou UMass Lowell.

À la fin des années 1970, avec l’aide du regretté Sénateur Tsongas et de citoyens locaux, un nouveau Lowell a commencé à prendre forme avec la création du Parc National Historique de Lowell en 1978. Il a rapidement été suivi par le développement d’un théâtre professionnel, Merrimack Repertory Theater, de galeries d’art et de l’industrie du tourisme.

Aujourd’hui, Lowell est une communauté universitaire florissante avec les arts et la culture du théâtre en direct d’avant-garde, des concerts en été, et du plus ancien et grand festival folklorique gratuit, le Lowell Folk Festival. Lowell célèbre et préserve son passé avec des chemins et pavillons au bord de la rivière, ainsi qu’une plage sur la rivière Merrimack. Restaurants et cafés en plein air imprègnent le centre-ville. Trolleys et bateaux emmènent les visiteurs le long des six miles de canaux et à travers les rues du centre-ville pour faire découvrir l’histoire de Lowell guidé par les Rangers du Park National.

Des noms de rues comme Appleton, Jackson et Boott parsèment le paysage du centre-ville. La communauté des artistes prospère. Autrefois le foyer de James Macneil Whistler et maintenant le Whistler House Museum of Art ainsi que le Musée National du Tramway accueille des visiteurs de partout. Le Merrimack Repertory Theatre continue de prospérer et le Lowell Memorial Auditorium, situé à proximité, propose des concerts nationaux et des représentations théâtrales, ainsi que les Gants d’Or de Lowell et d’autres événements spéciaux.

Histoire Franco-Américaine

Après la guerre civile, les Canadiens français confrontés à des difficultés économiques au Québec partirent à la recherche de travail dans les moulins de Lowell. Leur nombre a augmenté au fil des décennies en passant d’environ 2,000 en 1870 à plus de 14 000 en 1905, devenant alors la plus grande population étrangère de la ville. À la veille de la Première Guerre mondiale, les Canadiens français comptaient pour 20 pourcents de la population de Lowell, tous installés dans un quartier très peuplé connu sous le nom de Petit Canada.



Foule près des magasins sur l’avenue Aiken et Cheever Street dans Le Petit Canada de Lowell, MA 1890

Recrutés pour travailler dans les usines par des agents comme Samuel P. Marin, les Canadiens français ont été blâmés par les travailleurs natifs d’avoir abaissé les normes du lieu de travail. Sous le regard discriminatoire de la communauté catholique irlandaise locale, ils fondèrent leur propre paroisse franco-américaine, l’église Saint-Joseph, en 1868. Son prêtre, le père André-Marie Garin, si bien-aimé qu’à sa mort, la communauté a recueilli $8,000 pour ériger un monument commémoratif à l’église Saint-Jean-Baptiste.

En 1904, une autre paroisse, Saint-Louis-de-France, a été formée pour les résidents du Centreville du Petit Canada. Elle comprenait également une école paroissiale. En 1931, la croissance de la communauté Canadienne-française continue et a mené à la formation de deux autres paroisses avec des écoles pour les accompagner.

L’expansion de l’Église catholique comprenait également la création d’un orphelinat franco-américain ouvert en 1908 et administré par les Sœurs de la Charité de Québec. En 1963, il devient l’École franco-américaine.

En plus de préserver leur foi catholique, les Canadiens français se sont consacrés au maintien de leur identité culturelle à travers une variété d’organismes civiques et financiers. 

En 1868, Lowell abrite deux sociétés franco-américaines : l’Institut canadien-français de Lowell, un organisme culturel et éducatif, et la Société Saint-Jean-Baptiste, qui distribue des fonds aux malades et aux veufs. La Caisse Populaire Jeanne D’Arc a ouvert ses portes au début du XXe siècle pour gérer le bien-être financier des Franco-Américains à Lowell et est encore aujourd’hui une institution vitale dans la communauté.

En outre, une scène littéraire a émergé dans la ville. Durant une période de 125 ans, vingt-deux journaux franco-américains ont été publiés à Lowell. Parmi les vedettes de cette scène, mentionnons Yvonne Lemaitre, journaliste et critique littéraire de renommée internationale, qui a contribué à la presse anglaise et française de Lowell, ainsi qu’au New Yorker et au Smart Set. Peut-être que la vedette le plus connu est l’auteur Jack Kerouac (Jean-Louis), surtout pour avoir écrit On The Road, une œuvre de prose spontanée représentant la Génération Beat. Kerouac a grandi dans la classe ouvrière ethnique de la ville et a écrit cinq livres prenant place à Lowell, notamment The Town and the City.

La tradition musicale francophone de la ville prospéra également avec Calixa Lavallée, le compositeur de l’hymne national canadien, résidant et qui se maria à Lowell en 1867. Au tournant du siècle, Lowell abrite la maison d’édition musicale des Frères Champagne, The Orion Music Company, qui produit des enregistrements de chansons canadiennes 

Calixa Lavallee a composé “O Canada” à Lowell, chanson qui est devenu l’hymne national du Canada

En 1970, la rénovation urbaine a revendiqué la majeure partie du Petit Canada de Lowell. Ceci, combiné à la fermeture de l’école franco-américaine en 2016, a fait en sorte que le maintien de cette culture à Lowell compte maintenant sur le travail de nouvelles organisations civiques et à de nouveaux événements culturels.

Le Comité Franco-American Day est responsable de la Semaine Annuelle du Festival Franco-Américain de Lowell, qui a lieu à la fin juin pour coïncider avec la Saint-Jean-Baptiste, fête nationale du Québec. Les activités du festival comprennent une messe en français, un souper traditionnel de jambon et fèves au lard et de la musique québécoise.

La culture Franco-Américaine est également célébrée au Parc Commémoratif Kerouac ainsi que par l’exposition Mill Girl & Immigrant du Parc National de Lowell au Centre Culturel Patrick Mogan.

Attractions et Sites Franco de Lowell

Découvrez les sites du patrimoine Franco-Americain de chaque ville et ses points d’interets qui incluent le Geocache des sites historiques et culturels, restaurants locaux, hébergement et divertissements en explorant la carte ci-dessous.

Sanctuaire Saint-Joseph-le-Travailleur

La raison d’être du  Sanctuaire Saint-Joseph-le-Travailleur est de fournir un lieu de prière, de réflexion et d’action sociale hospitalière à tous ceux qui le visite. Le 18 avril 1868, le père André Garin O.M.I. arriva à Lowell pour prêcher en l’église St-Patrick aux centaines d’ouvriers de langue française, qui avaient émigré du Canada. Sa prédication était si populaire que la congrégation a grandi au-delà de leur première église, qui a ensuite été béni comme un sanctuaire en l’honneur de Saint-Joseph-le-Travailleur en 1956.

Site Internet
https://www.stjosephshrine.org/

Adresse
37 Lee St, Lowell, MA 01852


Saint-Jean-Baptiste

La Cathédrale Saint-Jean-Baptiste est une imposante cathédrale en pierre construite dans le style néo-roman byzantin entre 1889 et 1896 et conçue par Patrick W. Ford. Le père André Garin O.M.I. a joué un rôle déterminant dans la construction de la cathédrale dans le quartier connu sous le nom de Petit Canada. Il y a une statue du Père Garin, sculptée par Louis-Philippe Hébert en 1896, devant le bâtiment. La cathédrale est actuellement en train de devenir un lieu commercial.

Site Internet
https://www.lowellshistoriccathedral.com

Adresse
741 Merrimack St, Lowell, MA 01854

L’école Franco-Américaine

En 1908, la communauté catholique canadienne-française a créé un orphelinat franco-américain, administré par les Sœurs de la Charité du Québec. En 1963, elle devient l’École Franco-Américaine. Bien que le bâtiment existe toujours, l’école Franco-Américaine, qui a éduqué des générations d’enfants, a fermé ses portes en 2016.

Site Internet https://francolowellma.wordpress.com/schools/franco-american-school/

Adresse
357 Pawtucket St, Lowell, MA 01854


Union Saint-Joseph

L’Union Saint-Joseph a été fondée en 1870 en tant qu’institution bienveillante pour aider à éduquer et à enrichir la vie des Canadiens français. En 1888, ils construisirent leur propre immeuble sur la rue Dutton, où de nombreuses petites sociétés canadiennes-françaises se rencontraient. L’Union a été l’organisation canadienne-française qui eut le plus d’influence sur cette population jusqu’au tournant du siècle.

Site Internet 

Adresse
265 Dutton St, Lowell, MA 01852


Parc Jack Kerouac

Jack Kerouac était un auteur canadien-français originaire de Lowell et célèbre pour son livre « On The Road ».. Le lieu commémoratif Jack Kerouac est situé dans le Parc Kerouac (7) sur la rue Bridge. Dédiée en 1988, la commémoration contient des extraits des écrits de Kerouac. Le chemin, avec sa croix et sa série de cercles, fait référence aux croyances catholiques romaines et bouddhistes de Kerouac et évoque sa quête spirituelle de toute sa vie.

Site Internet
https://www.nps.gov/lowe/learn/historyculture/kerouac.htm

Adresse
75 Bridge St, Lowell, MA 01852


Endroits servant la Poutine


La poutine est un plat classique québécois servi partout au Canada. Ce copieux met comprend des frites, du fromage en grain frais et de la sauce brune.

Sandwich King

361 Bridge St, Lowell, MA 01850
https://www.mysandwichking.com

Tremonte Pizzeria

112 Middle Street, Lowell, MA 01852
http://www.tremontepizzeria.com

HotMess Poutine

Food truck based out of Rochester, NH which is sometimes in Lowell
https://www.facebook.com/goeycheese

A-Brews Tap & Grill

1794 Bridge St, Dracut, MA 01826
https://abrews.com/

Scola’s Italian Restaurant

101 Broadway Road, Dracut, MA 01826
http://www.scolasrestaurant.com/


Carte de la ville

Sites Historiques Franco

Points d’Intérets

Hébergement

Restaurants

Sites Geocaches