Manchester, New Hampshire

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Manchester, New Hampshire sur la rivière Merrimack au crépuscule

Bienvenue à Manchester

Situé le long des rives de la rivière Merrimack, Manchester a émergé pendant la révolution industrielle et sa croissance est le résultat, en grande partie, de l’héritage d’une seule entité: The Amoskeag Manufacturing Company. À son apogée au début du XXe siècle, «The Amoskeag Mill» employait plus de 17 000 travailleurs provenant de différents horizons, dont environ cinquante pourcents étant Canadiens français. Aujourd’hui, Amoskeag Millyard et le centre-ville bénéficient d’une renaissance dynamique d’entreprises de haute technologie, de commerces, de musées et de restaurants, complétés par un nombre croissant de résidents urbains.

L’histoire

Les premiers habitants de la région connue aujourd’hui sous le nom de Manchester furent les membres de la tribu Abénakis, qui pêchaient aux chutes de la rivière Merrimack il y a 11 000 ans.

Les premiers colons européens, principalement d’Écosse et d’Irlande,  sont arrivés dans la région dans les années 1720, et en 1751, ont fondé et incorporé le village de Derryfield, une communauté modeste. En 1810, ses citoyens ont changé le nom du village pour Manchester, en l’honneur de la grande ville industrielle d’Angleterre. À cette époque, les seules industries de la ville étaient de petits moulins à scie et à farine traditionnels.

Au début de XIXe siècle, The Amoskeag Manufacturing Company a ouvert ses portes comme petite filature à Amoskeag Falls sur la rivière Merrimack. L’énorme puissance de l’eau qui coule des chutes à cet endroit a déterminé l’emplacement de l’entreprise. Ici, la rivière a une chute d’environ 54 pieds sur une distance d’approximativement un demi-mile, créant le meilleur site hydroélectrique le long de la rivière et de son parcours de 116 miles.

L’Amoskeag a été incorporé en 1831 et a opéré pendant plus d’un siècle avant de fermer ses portes en 1935. Au début du XXe siècle, l’Amoskeag Manufacturing Company était le plus grand producteur de tissus de coton au monde. En plus de contrôler les droits d’accès à l’eau et aux chutes rapides, la société a également acheté 15 000 acres de terres des agriculteurs du côté Est de la rivière. Ce territoire a permis à l’entreprise d’agrandir son chantier ainsi que d’augmenter la croissance de la ville qui soutiendrait ses opérations industrielles. Manchester devient vraiment une ville d’entreprise.

L’Amoskeag a tracé les rues de la ville et construit des usines, des canaux et des logements pour la population croissante de travailleurs du début jusqu’au milieu des années 1800. Elle a ensuite vendu plus de 14 000 acres de surplus provenant de l’achat initial du terrain pour développer des blocs commerciaux et des quartiers résidentiels. L’entreprise a également fait don d’un parc à la ville et a vendu des terrains à faible coût pour des bâtiments municipaux, des écoles et des églises. Le résultat – Manchester est la plus grande ville planifiée en Nouvelle-Angleterre avec une histoire précoce de développement urbain en Amérique.

L’entreprise a produit des tissus de coton dans ses usines pendant 100 ans. Ses travailleurs viennent d’abord d’Irlande et du Québec, suivis d’immigrants d’Allemagne, d’Angleterre, d’Écosse, de Scandinavie, de Pologne, de Grèce et de nombreux autres pays. L’entreprise atteint son apogée entre 1910 à 1920. Peu de temps après cette période, l’entreprise a commencé son déclin. Des usines plus récentes et une main-d’œuvre moins coûteuse dans le Sud ainsi que la Grande Dépression des années 1930, ont contribué à la fermeture de l’entreprise en 1935.

Dans les années 60 et 70, les canaux acheminant l’eau vers les moulins ont été remplis et environ la moitié des bâtiments du quartier ont été démolis. De nouvelles rues et voies d’accès aux usines ont été construites pour accueillir une nouvelle ère d’activité tout aussi dynamique pour la dernière décennie du XXe siècle.

Comme à son apogée, le quartier d’Amoskeag Millyard en briques rouges s’étend toujours le long du côté Est de la rivière Merrimack, continuant de dominer le paysage urbain; un rappel continu du riche passé industriel de la ville. Mais il y a bien plus à Manchester que l’histoire d’une seule entreprise. Le Manchester d’aujourd’hui est une ville florissante qui est passée d’une ancienne ville textile à un centre de technologie et du savoir faire entre mêlé avec une demande d’habitations et d’aménagements pour les millénaires dans le quartier du Millyard et du centre-ville. Tout cela, associé au fait que Manchester est devenue l’une des meilleures destinations gastronomiques du nord de la Nouvelle-Angleterre, démontre la résilience et l’endurance de cette “Queen City” au début du XXIe siècle.

L’histoire francophone

Manchester est l’une des nombreuses villes textiles de la Nouvelle-Angleterre qui ont accueilli des immigrants du Québec, principalement entre la guerre civile américaine et la grande dépression des années 1930. Les origines de la communauté franco-américaine de Manchester restent vagues, les premières sources offrant des informations variées. Certaines sources montrent que Marie Jutras dirigeait une pension dans le village d’Amoskeag en 1831 (en fait une partie de Goffstown jusqu’en 1853). On prétend également que le premier immigrant québécois de Manchester est Louis Bonin, arrivé en 1833. Le premier mariage documenté de Canadiens français à Manchester a eu lieu le 19 août 1839 entre Louis Marchand et Sarah Robert. En 1848, année de la fondation de la première paroisse catholique romaine de Manchester, Sainte-Anne, au moins dix familles québécoises s’établissent dans la ville.

Les Canadiens français sont venus à la recherche d’une vie meilleure en Nouvelle-Angleterre et les usines textile leur ont permis d’améliorer leurs conditions. De nombreux Québécois venus en Amérique ont laissé des terres agricoles appauvries et aux rendements décroissants dans l’espoir d’un meilleur avenir pour leurs familles. Le fait que les industries en développement de la Nouvelle-Angleterre avaient besoin de main-d’œuvre et que les habitants (les agriculteurs québécois) voulaient des emplois correspondait parfaitement. Conscients que les Québécois étaient des travailleurs acharnés, les propriétaires d’usines ont commencé à envoyer des agents au Québec pour inciter davantage les habitants à quitter leur terre natale pour les usines de la Nouvelle-Angleterre, déclenchant ainsi une grande migration.

En 1869, la population canadienne-française de Manchester était d’environ 1,500 personnes. En 1880, ce chiffre est passé à près de 9,000. Pendant ce temps, le journal La Voix du Peuple a été fondé. Bien qu’il ne soit publié que pendant sept mois, il a semé les grains d’une presse francophone qui fleurira pendant un siècle.

En 1880, un changement majeur a eu lieu. Une vaste étendue de territoire sur le côté ouest de la rivière Merrimack a été choisie pour le site d’une nouvelle paroisse, Sainte-Marie. Cette propriété était autrefois la ferme de Robert McGregor, aide de camp du chef de la Révolution Américaine, le général John Stark. En vingt ans,

Manchester avait un nouveau quartier canadien-français à l’ombre de l’église paroissiale Sainte-Marie. Un quartier canadien-français ou « Petit Canada » est un village francophone situé au cœur d’une ville industrielle américaine, où les immigrants s’urbanisent et adoptent certaines coutumes américaines tout en conservant les traditions de leur patrimoine ancestrale du nord. Cela s’appelait « La Survivance », ou peut-être un sens plus proche est la « persistance et la préservation », désir des Québécois de conserver les traditions sincères de leur patrie dans leur nouveau pays. Toute la communauté canadienne-française a collaboré à la fondation d’institutions vouées à la préservation de la foi catholique, de la langue française et des traditions québécoises.

En 1895, environ 17 000 des 55 000 habitants de Manchester étaient d’origine ou de descendance québécoise. La majorité des Canadiens français ont continué à travailler dans les usines de textile et de chaussures tandis que d’autres ont commencé à créer de petites entreprises telles que des épiceries, des boulangeries, des salons de coiffure, des pharmacies, des magasins de vêtements, des salons funéraires et de nombreux autres types d’entreprises dans leur communauté. Il est intéressant de noter qu’entre 1918 et 1990, la mairie de Manchester était presque toujours occupée par un franco-américain.

Manchester est également connue comme le lieu de naissance de la première caisse populaire aux États-Unis. Bien qu’ils aient des emplois rémunérés, les immigrants se sont vus refuser les privilèges de l’épargne et du crédit offerts par les grandes banques.  Sur une colline surplombant les usines se dressait l’église Sainte-Marie. En tant que pasteur, Monseigneur Pierre Hevey savait que plusieurs de ses paroissiens travaillaient dans ces usines et avaient besoin d’un endroit sûr pour épargner leur argent et avoir accès à un crédit raisonnable. Avec l’aide et les conseils du chef du mouvement des coopératives de crédit du Canada, Alphonse Desjardins, et de l’avocat de Manchester Joseph Boivin qui devint le premier président de la coopérative, Mgr Hevey et ses paroissiens ont créé la première caisse populaire aux États-Unis en 1908. Initialement appelée St. Mary’s Cooperative Credit Association, son nom a été révisé en 1925 pour devenir la Caisse Populaire Sainte-Marie ou « Saint Mary’s Bank of the People ».

Diverses organisations médiatiques ont soutenu la communauté franco-américaine jusqu’au XXe siècle. Des journaux tels que La Voix du Peuple (1869), L’Avenir National (1894-1949), L’Action (1950-1971) et de nombreux autres journaux francophones de cette période ont fait connaître aux résidents francophones l’actualité et les événements de la ville et de la région. Les émissions de radio et de télévision françaises étaient également populaires à Manchester. Des émissions telles que l’émission de radio musicale du dimanche matin Chez-Nous avec Roger Lacerte (toujours en ondes) et l’émission de télévision francophone Bonjour ! (1987 jusqu’au milieu des années 1990) parrainé par l’Association Canado-Américaine a été apprécié par de nombreux Franco-Américains de Manchester et des États voisins de la Nouvelle-Angleterre.

Une présence franco-américaine continue de faire partie intégrante de la grande communauté de Manchester aujourd’hui. Des organisations telles que la Société Américaine de Généalogie Canadienne (ACSG) et le Centre franco-américain (FAC) font la promotion des traditions et du patrimoine canadiens-français de diverses manières.

La Société Américaine de Généalogie Canadienne favorise l’étude des origines ancestrales, encourage la recherche sur l’histoire des familles et fournit des ressources de recherche généalogique aux individus d’origine acadienne, canadienne-française et franco-américaine. Sa mission première est de servir les personnes intéressées par la recherche ancestrale et ses membres comprennent des individus et des organisations de toutes les régions du monde.

La mission du Centre Franco-Américain est de préserver le riche patrimoine de nos communautés françaises et d’agir comme catalyseur pour impliquer la communauté dans la célébration de la richesse de l’expérience franco-américaine. Le parrainage par le FAC d’événements tels que le PoutineFest, le Mois de la Francophonie, la Journée de la famille acadienne, le Gala du Beaujolais Nouveau et de nombreux autres programmes sociaux et linguistiques maintiennent l’esprit de «Survivance» à Manchester.

Des musées tels que le Manchester Millyard Museum et le SEE Science Center dans le quartier d’Amoskeag et le America’s Credit Union Museum offrent également aux visiteurs de Manchester de merveilleuses perspectives sur une variété de thèmes historiques associés à la ville.

Le Millyard Museum présente une exposition permanente, Woven in Time : 11,000 Years at Amoskeag Falls, qui raconte l’histoire de Manchester et des personnes qui ont vécu et travaillé sur les rives de la Merrimack.

Le centre scientifique SEE abrite le projet LEGO Millyard, la plus grande installation LEGO permanente à petite l’échelle au monde avec plus de 3 millions de briques et environ 8 000 figurines! Le projet représente l’Amoskeag Millyard tel qu’il aurait pu ressembler vers 1900.

Le Musée Américain des Caisses Populaires dans le West Side présente l’histoire du mouvement des coopératives de crédit dans le monde et raconte la création de la première coopérative de crédit aux États-Unis et son influence dans tout le pays.

Il y a beaucoup d’autres endroits à visiter dans la Queen City, alors venez à Manchester et découvrez sa joie de vivre!

SOURCES

Eaton, Aurore. The Amoskeag Manufacturing Company – Une histoire d’entreprise sur la rivière Merrimack. Charleston, SC: The History Press, 2015. Imprimé.

La Survivance – Histoire de Rhode Island. Providence, RI: The Rhode Island Historical Society, 1997. Imprimé.

Manchester à pied – Une promenade dans l’histoire: The Millyard. Manchester, NH: Chambre de commerce du Grand Manchester, sans date. Impression.

Perreault, Robert B. Vie et culture franco-américaine à Manchester, New Hampshire – Vivre la Différence. Charleston, SC: The History Press, 2010. Imprimé.

Woodward, Colin. Comment une ville du XIXe siècle est devenue une merveille du nouveau millénaire. Comté d’Arlington, VA: Politico, 2016. Web. 18 février 2016.

Eaton, Aurore. The Amoskeag Manufacturing Company – Une histoire d’entreprise sur la rivière Merrimack. Charleston, SC: The History Press, 2015. Imprimé.

La Survivance – Histoire de Rhode Island. Providence, RI: The Rhode Island Historical Society, 1997. Imprimé.

Manchester à pied – Une promenade dans l’histoire: The Millyard. Manchester, NH: Chambre de commerce du Grand Manchester, sans date. Impression.

Perreault, Robert B. Vie et culture franco-américaine à Manchester, New Hampshire – Vivre la Différence. Charleston, SC: The History Press, 2010. Imprimé.

Woodward, Colin. Comment une ville du XIXe siècle est devenue une merveille du nouveau millénaire. Comté d’Arlington, VA: Politico, 2016. Web. 18 février 2016.


Attractions et Sites Franco de Manchester

Découvrez les sites du patrimoine Franco-Americain de chaque ville et ses points d’interets qui incluent le Geocache des sites historiques et culturels, restaurants locaux, hébergement et divertissements en explorant la carte ci-dessous.

Le Centre Franco-Américain du Collège Saint-Anselm

Le Centre Franco-Américain est un organisme à but non-lucratif qui fait la promotion de la langue française, de la culture et du patrimoine Franco-Américain par le biais de cours, d’activités sociales et d’événements culturels. La mission du Centre franco-américain (FAC) est de préserver le riche patrimoine de nos communautés francophones. Il fait aussi la promotion de l’histoire, de la culture et de l’enseignement avec un focus sur les contributions historiques francophones, des expressions culturelles et artistiques, passées et présentes.

Site Internet
http://www.anselm.edu/

Adresse
100 St Anselm Dr, Manchester, New Hampshire 03102


Le Train de la Reconnaissance Française

Le Train de la Reconnaissance Française, également connu sous le nom du « Train de la gratitude » ou des « quarante et huit », fut la réponse européenne de 1949 à l’aide des Américains qui envoyèrent plus de 700 wagons replies de  provisions en France après la Deuxième Guerre Mondiale. Composé de 49 voitures et rempli de « cadeaux de gratitude », le Train de la Reconnaissance est arrivé à New York le 3 Février 1949, et a été divisé entre les 48 États avec la dernière voiture partagée entre le district de Columbia et Hawaii.

Site Internet
http://mercitrain.org/NewHampshire/

Adresse
136 Reed St, Manchester, New Hampshire 03102


Chez Vachon

À l’apogée de Manchester en tant que ville textile, le côté ouest de la ville était le territoire ou habitait la communauté franco-américaine. Chez Vachon est un restaurant de ce quartier qui se spécialise dans les mets canadiens français, y compris le célèbre défi de la Grande Poutine (cinq livres de poutine!)

Site Internet
https://www.facebook.com/Chez-Vachon-169232407739/

Adresse
136 Kelley St, Manchester, New Hampshire 03102


Musée des Caisses Populaires de l’Amérique

Avec les conseils du chef du mouvement des coopératives de crédit du Canada, Alphonse Desjardins, et le recrutement de l’avocat de Manchester Joseph Boivin qui servit de premier Président et logea la caisse populaire à son domicile, Mgr Hevey et les paroissiens de Sainte-Marie ont créé la première caisse populaire aux États-Unis en 1908. Initialement appelé St. Mary’s Cooperative Credit Association, son nom a été révisé en 1925 à La Caisse Populaire Ste-Marie ou « Banque Sainte-Marie du Peuple ».

Site Internet
http://www.acumuseum.org/

Adresse
420 Notre Dame Ave, Manchester, New Hampshire 03102


Église Catholique Romaine Sainte-Marie

La paroisse Sainte-Marie a été fondée pour répondre aux besoins des immigrants catholiques canadiens français au New Hampshire. L’église néogothique est perchée au sommet du plateau qui constitue Rimmon Heights, et forme l’un des points centraux du quartier Notre-Dame, avec Lafayette Park de l’autre côté de la rue.

Site Internet
https://www.enterthenarrowgate.org/

Adresse
378 Notre Dame Ave, Manchester, New Hampshire 03102


Édifice de l’Association Canado-Américaine

Ce bâtiment a été construit en 1910 pour un club social Franco-Américain. Il a été acquis par l’Association Canado-Américaine (ACA) en 1929, qui l’a ensuite modifié dans son style néo-classique actuel. Le Centre Franco-Américain a acheté le bâtiment de l’ACA en 1990 et a occupé cet espace jusqu’en 2010. Le bâtiment abritait une galerie d’art, des salles de réunion pour cours de français et d’autres activités, un auditorium et des bureaux et des espaces de stockage d’archives.

Site Internet
https://thewebsite.com

Adresse
52 Concord St, Manchester, New Hampshire 03101


Société Généalogique Canadienne Américaine

La Société a été fondée en septembre 1973 pour servir les personnes intéressées à la recherche ancestrale. L’ACGS favorise l’étude des origines ancestrales, encourage la recherche sur l’histoire des familles, poursuit des normes élevées en éthique pour la recherche généalogique et offre un accès commun par et pour les personnes d’origine acadienne, canadienne française et franco-américaine.

Site Internet
https://acgs.org/

Adresse
4 Elm St, Manchester, New Hampshire 03103

Endroits servant la Poutine

La poutine est un plat classique québécois servi partout au Canada. Ce copieux met comprend des frites, du fromage en grain frais et de la sauce brune.

Chez Vachon

136 Kelley St. Manchester, NH 03102
https://www.facebook.com/Chez-Vachon-169232407739

The Foundry

50 Commercial St, Manchester, NH 03101
http://www.yetosme.com

Thirsty Moose Taphouse

795 Elm St, Manchester, NH 03101
http://www.yetosme.comhttps://www.thirstymoosetaphouse.com/manchester/

Red Arrow Diner

61 Lowell St, Manchester, NH 03101
https://www.redarrowdiner.com/locations/manchester/

The Pint Publik House

1111 Elm St. Manchester, NH 03101
https://www.facebook.com/ThePintPublikHouse/

River Road Tavern

193 S River Rd, Bedford, NH 03110
http://www.riverroadtavern.com/

North End Bistro

1361 Elm St, Manchester, NH 03101
https://north-end-bistro.business.site/

Backyard Brewery and Kitchen

1211 S Mammoth Rd, Manchester, NH 03109
https://backyardbrewerynh.com/

Bonfire Restaurant & Country Bar

950 Elm St, Manchester, NH 03101
http://www.bonfire.country/manchester.html

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